Rocio Marquez

Mardi 18 Juin 21h



"Rocío Márquez, le joyau du flamenco." P. Labesse. Le Monde


"L’interprétation est intense, la voix, puissante et mélodieuse, voire d’une exceptionnelle pureté" A. Berthod. Télérama


"Avec ses enluminures virtuoses mais toujours maîtrisées, la chanteuse éblouit" F-X Gomez. Libération


Elle peut chanter comme nulle autre les palos traditionnels, des thèmes qu’elle revisite avec l’art et la manière des grands anciens. On ne remporte pas impunément à vingt-deux ans la Lampara Minera, plus haute distinction du festival de Las Minas de La Unión de Murcie. Elle peut tout aussi bien se lancer dans une digression qui en dit long sur sa volonté de réinvestir de fond en comble le chant flamenco, capable de vibrer aux accents festifs du fandango puis sur un registre plus intimiste. Pas question pour la belle Andalouse de renvoyer une image propre et lisse, tout juste susceptible de séduire le cercle les aficionados. Sa voix regorge d’autres qualités qui lui promettent des lendemains plus enchantés. « Les prototypes nous font du mal. J’admire beaucoup Mayte Martin, qui a su s’approprier el cante et l’interpréter avec sa propre personnalité et créativité, sans se préoccuper de ce que les gens pouvaient en penser. » Voilà pourquoi la native de Huelva, terre fertile de grandes voix, se plaît à multiplier les projets, convolant avec les arabesques du Maghreb ou les drames du tango, sans jamais perdre de vue le sillon de sa tradition, qu’elle a apprise dans les populaires penas flamencas, qu’elle a peaufiné à la plus savante Fondation d’Art Flamenco Cristina Heeren de Séville. Regard sombre et voix clair, Rocio Marquez cherche avant tout à exprimer avec la musique « ce que personne ne connaît ni ne peut définir, mais qui existe plus ou moins fortement en chacun de nous ». Le duende, l’esprit du flamenco, l’âme de tout un peuple